Belɛid At-Ɛli doit être
considéré comme
le véritable fondateur de la littérature kabyle écrite. Contrairement à ses prédécesseurs dans ce domaine, Ben Sedira
et Boulifa, les précurseurs de la littérature kabyle écrite en
caractères latins, il s’est affranchi des contraintes de l’oralité. En effet, il a bousculé cet ordre de choses
pour donner une dimension nouvelle à la prose. Il a introduit le narrateur
dans le texte et le portrait psychologique des principaux personnages.
Son sens de l’observation – il était aussi peintre – lui a permis de saisir
et de croquer les traits des visages et les attitudes de ses personnages.
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