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mardi 24 janvier 2017

Lounès Matoub. De A à Z

Passionnant, sulfureux, rebelle et authentique sont autant de qualificatifs pour décrire Lounès Matoub. Un artiste qui a marqué notre culture par sa musique, ses multiples vies et son infatigable volonté de faire reconnaître la culture berbère. Né le 24 janvier 1956, cette année, Lounès aurait fêté ses 61 ans. Otage de ses combats, il se libère par sa poésie. Hommage. Nous ne pleurons pas un mort, nous saluons un immortel !
Algérie Contrairement aux détracteurs de tout bord qui trouvaient dans chaque couplet de Lounès un quelconque sentiment indépendantiste, les proches de Lounès nient, jusqu’à présent, cette intox qui lui a porté préjudice tout au long de sa vie, jusqu’à sa mort et l’a précipité dans l’oubli de certaines institutions culturelles. Dans ses chansons, l’Algérie est une et indivisible, il le chante d’ailleurs dans Regard sur l’histoire d’un pays damné «…Toutes et tous pour une Algérie meilleure, et une démocratie majeure…», ainsi que dans Lettre ouverte au pouvoir où il accuse «Par la noblesse de cœur, la probité et la sagesse, nous sauverons l’Algérie, De l’imposture ! De l’imposture ! De l’imposture…». Lounès Matoub n’hésitait pas à le revendiquer sur les plateaux de télévision à l’étranger. Dans l’émission de Jean-Luc Delarue en 1995, il porte une casquette portant un slogan «I Laïc Algeria» où il revendique sa laïcité et son libre arbitre : «L’Algérie a ses diversités et ses différences. Malheureusement, ces diversités que l’on pouvait exploiter positivement, ils les ont transformées en différences béantes et négatives. Aujourd’hui, prétendre en Algérie que l’on n’est pas Arabe, on est vite pointé du doigt. Je revendique mon algérianité, mon histoire, je suis Algérien, je suis né en Algérie, je suis berbère et je ne suis pas Arabe, et je ne suis pas obligé d’être musulman.» Lounès est Algérien et se sentait comme tel. Pour lui, le vivre-ensemble est une nécessité, à condition qu’il chante et revendique sa culture, dans sa pluralité et sans restriction.

Boudiaf En 1993 Lounès enregistre l’album Communion avec la patrie, en duo avec la chanteuse Nouara, surnommée «La diva de la chanson kabyle». Un des titres de cet opus était dédié à Mohamed Boudiaf assassiné le 29 juin 1992. Lounès Matoub a été le premier chanteur à lui rendre hommage dans une chanson intitulée Hymne à Boudiaf. Il y retrace le courage de l’homme politique et patriote, tout en dénonçant le complot qui se dessinait dans les coulisses du pouvoir, et de l’obscurantisme croissant.
En août 1992,  Lounès chante pour la première fois ce titre au stade Ramdane Oukil de Tizi Ouzou. Cette chanson est devenue très vite populaire dans ses concerts, que ce soit en Algérie ou à l’étranger. Elle résonne telle une prophétie salvatrice pour l’Algérie de demain : «L’Algérie se relèvera de son mal/ La connaissance donnera des bourgeons/ Tu as frayé la voie à la dignité de notre peuple/ A présent, repose en paix, honorable Boudiaf…».

Châabi «Le châabi est un patrimoine national. Je chante le châabi et je ne changerai pas !», déclare Lounès lors d’une émission radio. Musicalement, Lounès s’est forgé dans ce style qui trouve ses racines dans la culture populaire et profondément algérienne. A 9 ans, il fabrique sa première guitare avec un bidon d’huile! Il était très attaché à son oncle Moh Smaïl Matoub qui était un des musiciens de cheikh El Hasnaoui. Ce dernier est originaire de Hasnaoua (Tizi Ouzou), la même région que Lounès.
Cheikh El Hasnaoui l’a inspiré par ses textes sur l’amour et l’exil. Selon des musiciens, dans la même mesure, Dahmane El Harrachi a également influencé l’istikhbar de Lounès. Dès son enfance, Lounès suivait partout un marginal du village considéré comme «fou», il s’appelait Tilwa et était musicien de châabi. Lounès avait le châabi dans le sang, une musique née au cœur de La Casbah et qu’il chantait merveilleusement en kabyle. Pour son mariage en 1997, il fait venir des stars qui se sont toujours détachées des conventions pour apporter leur propre touche à ce genre : Amar Zahi, Kamel Messaoudi, Nesreddine Galiz et Mohamed Lamraoui.

Djamila Le grand amour de Lounès et son ex-femme. On sait qu’il a eu trois épouses, la dernière a été Nadia Matoub. Cependant, la légende veut que ce soit Djamila qui porte le symbole de l’amour, du combat et finalement de la résignation. Après leur divorce, Djamila s’exile d’abord au Canada, puis s’installe à Marseille avec ses enfants. Un cancer l’a emporté en février dernier. Elle a été de 1983 à 1988 la première épouse de Lounès Matoub, qui chantait à toutes les occasions son amour inconditionnelle pour ce qui a été sa muse durant des années.
Pour les fans de Lounès, sa femme était une partie majeure de son oeuvre, présente dans le rythme et la rime: «Aimée aux cils gracieux, montre-moi ton visage/ Je t’en supplie, à ta fenêtre apparais! J’ai en moi enfoui ton regard Ancienne est notre séparation/ Même toi mariée, entourée de tes enfants/ Mon cœur en son amour est demeuré tel/ Ton nom sur ma chair est gravé/ Tu me hantes, fine beauté…» Une histoire d’amour moderne précieuse par son authenticité et une inspiration intense qui a marqué l’oeuvre de l’homme et de l’artiste.

El Anka «Dans sa musique El Anka dégage beaucoup de choses que je ressens. J’apprends tous les jours de lui, c’est un océan et c’est grâce à sa musique que j’ai évolué. Je l’ai rencontré une seule fois dans ma vie, c’était au stade de Tizi Ouzou à l’occasion d’un match de la JSK, et c’est dommage», confie Lounès à la radio Chaîne II en 1992, aux côtés de Djamel Zenati. Il est certain que si le châabi était un royaume, El Anka aurait été son roi. Lounès reconnaissait à El Hadj M’hamed El Anka cette haute mention de «Cardinal» et à chaque occasion, il déclarait que le cheikh a été sa première école. En 1991, ultime hommage, Lounès reprend la mélodie de la chanson Izriw Yeghleb Lehmali d’El Anka et lui donne un autre cachet.

Femme Artiste engagé, Lounès a consacré une importante partie de son écriture à la femme. Tantôt muse, tantôt âme sœur, Lounès a fait de la femme le symbole de la lutte pour l’émancipation et l’a encouragée à travers ses textes pour une éminente délivrance. Le chanteur, depuis toujours, a été entouré de femmes. D’abord sa mère Nna Aldjia et sa sœur Malika, ses épouses, les chanteuses kabyles et toutes les Algériennes anonymes.
Qu’elle ait été victime du patriarcat, de l’intégrisme ou de toute forme de violence, Lounès a accompagné l’Algérienne dans ses joies, ses tragédies. Dans ses albums, la femme est aux cotés de l’homme dans ses combats. Elle pleure l’enfant martyr qu’elle ne reverra plus au lendemain de l’indépendance. Elle est paysanne et brave les rudes montagnes en transmettant sa bonté. Elle est musulmane opprimée dans la chanson La sœur musulmane «J’en appelle à toi, Dieu Tout-puissant/ Nous sommes réduites au silence, assoiffées/ Redresse au moins notre sort dernier»

Gala Lounès a été rapidement sollicité pour se produire à l’Olympia, en plein printemps berbère, alors qu’il n’avait enregistré que deux albums, un fait rare pour un chanteur débutant. Dès les années 1990, cette expérience s’est renouvelée dans plusieurs salles prestigieuses aux Etats- Unis, en France, au Canada, en Italie ou encore en Espagne. Si la gloire était au rendez-vous, Lounès n’oubliait pas d’où il venait et qui a été son premier public. Il répondait toujours aux invitations des mouvements associatifs, des fêtes de village, des mariages de personnes démunies. Le chanteur n’hésitait pas à se produire gratuitement quand il le fallait. Tous ses galas dédiés à Yennayer et le 20 avril étaient gratuits, il y tenait : «C’est mon peuple qui m’a fait un nom, pour lui je chante gratuitement.»

Hommage On reconnaît à Lounès l’engagement, la rigueur et aussi le dévouement, il était dévoué à ses causes et ses amitiés. Idoles ou personnalités des arts, du militantisme et de la politique, tous étaient chantés avec fougue ; El Hadj M’hamed El Anka, Slimane Azem, El Hasnaoui, Aït Menguelet, Idir, Mohamed Boudiaf, Mohamed Haroun, Mouloud Mammeri, Tahar Djaout, Mustapha Bacha, Smaïl Yefsah, Hocine Aït Ahmed et tant d’autres.

Izem Après son service national, il est engagé dans un collège, un travail peu satisfaisant. Lounès s’exile en France où il anime des concerts et se fait très vite remarquer par la communauté algérienne, en particulier par les artistes Hnifa et Idir. Ce dernier a été un soutien infaillible dans les premières années de la carrière de Lounès. Dès 1978, il enregistre son premier album Izem (Ô lion) où il affiche sa propre griffe. Il explore alors d’autres sons et intègre des instruments comme la batterie, le clavier et la basse.

JSK Certains disaient que Lounès avait deux vies, une pour lui et l’autre dévouée à la JSK qu’il a soutenue par tous les moyens. En 1990, malgré son état de santé qui se déclinait, il accompagne l’équipe de football en Coupe d’Afrique et prend en charge ses frais de déplacement.

Kenza  Il compose le titre Kenza en juin 1993, quelques semaines après le meurtre de l’écrivain et journaliste Tahar Djaout, une chanson à sa mémoire. Kenza est le prénom de la fille de la victime : «Kenza, ma fille/ Endure le deuil de moi/ Nous succombons sacrifiés/ Pour l’Algérie de demain/ Kenza, ma fille/ Ne pleure pas.»

Lettre Son dernier album Lettre ouverte, est écrit tel un testament, et sort le 5 juillet 1998, dix jours après son assassinat. L’opus sort d’abord en France, puisqu’il rencontre beaucoup de difficultés en l’Algérie, sa diffusion se fait sous le manteau. Si cet album a connu un si grand succès, c’est parce qu’il  contient une parodie de l’hymne national algérien dans laquelle Lounès dénonce le pouvoir en place et l’intégrisme.

MCB Le Mouvement culturel berbère né en Kabylie et qui milite pour la reconnaissance officielle de l’identité amazighe (berbère) avec toutes ses dimensions en Afrique du Nord. Lounès l’a rejoint dès sa création et contrairement à ce qui a été dit sur lui, Lounès n’était pas en guerre contre les cultures de son pays, l’Algérie, mais pour la reconnaissance de la sienne, de gré ou de force. Sa célèbre citation résume définitivement sa position: «Tant que dans mes orbites, mes yeux verront le jour, je serai à jamais aux côtés des victimes. Ni les dangers ni la mort ne m’en éloigneront. Je mènerai la lutte, à l’Est comme à l’Ouest, peu importe la langue de celui qui m’appelle.»

Nadia Dernière épouse, Nadia Matoub a grandi avec les chansons de son futur époux Lounès Matoub. Elle le rencontre pour la première fois en 1997 à Taourirt Moussa, son village natal. Ils se marient six mois plus tard. Le 25 juin 1998,  alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture, Lounès est assassiné par un présumé commando islamiste, à Tala Bounane. Sa femme Nadia, dont les deux jeunes sœurs occupaient la banquette arrière, était assise à ses côtés durant la fusillade. Gravement blessée et considérée comme morte par les premiers secours, elle a survécu grâce à deux interventions chirurgicales. Elle témoigne dans un livre, Pour l’amour d’un rebelle, de l’homme qu’il était et l’amour qu’elle lui porte.

Octobre Trois jours après le déclenchement des événements d’Octobre 88, Lounès accompagne deux étudiants pour distribuer des tracts en soutien aux grévistes et les manifestants d’Alger. Sur la route menant vers Beni Yenni, une voiture de la gendarmerie les percute violemment, les étudiants sont arrêtés, alors que Lounès est pris pour cible, le gendarme vide son arme à bout portant. Lounès est alors touché de cinq balles.
Hospitalisé en premier lieu à Alger, les autorités de l’époque lui refusent d’aller se soigner à l’étranger, jugeant que c’est «une affaire interne». Lounès ne lâche rien et entame une grève de la faim avec le soutien des médecins de l’hôpital Mustapha Bacha. Il aura finalement obtenu son autorisation de quitter le territoire. Après treize interventions chirurgicales, Lounès enregistre un nouvelle album L’ironie du sort,  dans lequel il  ironise : «Si vos balles sont assassines/ Me voilà encore vivant.»

Pèlerinage La maison de Lounès se trouve à Taourirt Moussa, à Tizi Ouzou. Ce village à 900 mètres d’altitude abrite un véritable sanctuaire dédié à la mémoire du poète maudit, de l’homme déchiré et déchirant. Photos, posters géants, extraits de ses discours, goodies à l’effigie de Lounès, sa maison est un véritable musée que tout le monde vient voir. L’endroit est également le siège de la Fondation qui porte son nom. Le 25 juin de chaque année, des milliers d’admirateurs et fidèles (entre 7000 et 15 000 visiteurs) viennent lui rendre hommage. Cette tradition marque également plusieurs dates de l’année, comme par exemple le 24 janvier, qui marque la naissance de Lounès Matoub, né en 1956.

Québec Le 22 mars 1995, Lounès reçoit le prix de la liberté d’expression, remis par le SKY International du Québec au Canada où il déclare : «Berbérophone, arabophone ou francophone, l’Algérie - l’Algérie officielle - a privé ses enfants de leur personnalité. Cette dépersonnalisation pour reprendre le mot juste de Kateb Yacine est aussi, peut-être largement, à l’origine du drame algérien.»

Rebelle En janvier 1995, il publie aux éditions Stock, à Paris, un livre sur sa vie intitulé  Rebelle,  qu’il considère comme un reflet de son parcours. Il disait à propos : «Cet ouvrage est la somme de toutes les souffrances passées. Mon rapt, puis ma libération grâce à la mobilisation de la population a été le déclic qui déclenché le besoin d’écrire. Par contre, le dernier épisode a été très fort, très douloureux. 15 nuits de séquestration, e sont 15 morts consécutives. J’en garde encore des séquelles. C’est ce qui m’a motivé pour écrire ce livre. L’écrit reste comme un témoignage impérissable du péril islamiste auquel certains osent trouver des circonstances atténuantes et vont même jusqu’à le soutenir.»

San Fransisco En 1993, Lounès honore l’invitation de la communauté berbère au Canada  où il anime deux concerts, les 16 et 17 janvier 1993, avec la chanteuse Nouara. Cette même année, il anime des spectacles à Montréal et à San Francisco, invité par la communauté afro-indienne. Il sera honoré par la pose d’une plaque commémorative à l’université de San Francisco.

Taggalt (la veuve en tamazight). Lounès décrypte les souffrances au féminin, il l’a chanté dans presque 28 albums. En particulier dans le titre Tighri n taggalt (La révolte de la veuve), ou il emprunte la musique de la chanson Rah el ghali rah, de Boudjemâa El Ankis. Lounès a chanté la veuve envahie par la solitude, le chagrin et le souvenir. Un hommage très fort à une catégorie oubliée de la société. Pourtant, des femmes qui ont sacrifié leur bonheur familial en laissant mari et fils s’engager dans les guerres de notre temps.

Unesco Le 24 novembre 1994, Lounès Matoub a été l’hôte du directeur de l’Unesco, en présence de nombreux hommes des arts, des lettres et des journalistes lui rendant hommage pour son combat pour la démocratie. A l’issue de cette rencontre, il a remis à son hôte le coffret complet de son œuvre. Aussi, en guise de reconnaissance et de récompense pour son combat pour la démocratie, il reçoit le 6 décembre de la même année le prix de la Mémoire que lui décerne Danielle Mitterrand à l’amphithéâtre de l’université de la Sorbonne, à Paris.
Lounés devient le chanteur le plus médiatisé. Sa popularité ne cesse de prendre de l’ampleur. Sa carrière de chanteur s’approfondit considérablement en faisant dans l’innovation artistique. Ses dernières productions parlent d’elles-mêmes tant sur le plan musical qu’à travers les textes.

Vie Sulfureux, généreux, rebelle, amoureux et fraternelle, Lounès a vécu 42 ans, dans lesquels il aura marqué ses proches, des artistes, des anonymes, des villageois et toute une culture d’un pays, son Algérie. Son ton passionné et son âme meurtrie attiraient comme la lumière salvatrice d’un phare, pour montrer la voie. Ses élans optimistes pour l’Algérie donnent aujourd’hui l’espoir à des jeunes en manque d’idoles.

Xas Cfut (Souvenez-vous). Lounès, un homme dont la remise en question et l’introspection traversaient d’une part à une autre sa vie et sa démarche artistiques. Dans ses chansons il invite à la réflexion, l’interrogation et l’anticipation. Lounès avait prévu du danger, de l’obscurantisme dans les années 1980, bien avant la montée de l’intégrisme islamiste dans les années 1990. Du danger du régionalisme avant les événements de Ghardaïa, on dit même qu’il a pressenti le lieu de son assassinat quand il a chanté en 1989 : «Gens d’Ath Aïssi vous prenez ma défense? / Je crains l’avenir». Neuf ans plus tard, Lounès a trouvé la mort dans le premier village d’Ath Aïssi, Tala Bounane.

Yemma Avec un père en exil, Lounès s’est naturellement attaché à sa mère. «Lounès était fusionné à sa mère», se souvient sa sœur Malika. La première voix féminine que Lounès a écouté été bien celle de sa mère. Délicates paroles ou remontrances auront accompagné sa vie, des tons nuancés, de la musicalité et de la poésie. Les truchements d’une femme dans sa cour, les souffrances parfois audibles que pour un enfant. Son rapport à la musique s’est fait par un cordon ombilical invisible lié en permanence à sa mère Nna Aldjia. Lounès lui consacre le Volume 2 de l’album Assirem, dans lequel sa mère a prêté sa voix dans le neuvième titre intitulé La révolte de ma mère. Une première !

Zénith Depuis 1995, Lounès s’est produit régulièrement au Zénith de Paris, une capacité de 6300 places. Le 28 janvier 1995, Lounès anime un gala «historique» dans lequel, il donne deux prestations le jour même, l’une à 14h et l’autre à 20h. Une première dans l’histoire du Zénith.

Par Faten Hayed et Aziz Hamdi (El Watan 22-01-2016)

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